Il est mort le 19 juin 1986 dans la commune d'Opio en France.
Revendiquant sa grossièreté mais « sans jamais tomber dans la vulgarité » selon ses dires, l'humoriste a donné très rapidement par sa liberté d'expression un ton nouveau et critique dans le domaine du music-hall, en s'attaquant aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine.
Dans les années 1970 puis 1980, il obtient des seconds rôles au cinéma avant de tenir l'affiche puis d'obtenir un César du meilleur acteur en 1984. En parallèle, dans un sketch parodiant une émission radiophonique, il popularise le schmilblick.
Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de positions sociales, il se présente à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer.
Connu comme comique, il est également le fondateur des Restos du Cœur. Issu d'un milieu défavorisé (« Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre »), il a pris conscience de grosses défaillances dans l'entraide française envers les plus démunis. Et cette association est là pour pallier les carences. Elle qui ne devait durer qu'un temps, est malheureusement dans l'obligation d'être toujours active. Il est également à l'origine d'une loi (dite « Loi Coluche »), votée en 1988, qui permet à un donateur de déduire une partie de son don de ses impôts.
Sa célèbre salopette lui avait été donnée par le mouvement Emmaüs. Devenu célèbre, il renvoya l'ascenseur en remettant un chèque d'un montant élevé à l'Abbé Pierre pour ce mouvement. Les deux hommes, pour utiliser une formule de Jacques Brel, « n'étaient pas du même bord, mais cherchaient le même port ».