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La SNCF a décidé de rembourser les 5,10 euros exigés à un voyageur qui transportait des escargots vivants sans billet dans un TGV, même si elle estime que ces
gastéropodes sont tenus de payer leur place à bord comme tous les animaux domestiques.
Début mai, une contrôleuse avait demandé à un voyageur transportant des escargots dans une boîte de payer un billet de 5,10 euros pour ses compagnons de voyage, a expliqué mardi une porte-parole
du groupe qui réagissait à cette anecdote relayée par les médias.
Comme pour un chat, un chien ou un canari, l'agent a en effet "appliqué le règlement" qui exige un billet pour tout animal de moins de 6 kg transporté dans un sac ou un panier, a-t-on ajouté au
sein de l'entreprise publique. Pour les animaux plus gros, il faut payer un billet demi-tarif.
Mais, face au battage médiatique entourant l'événement, la SNCF s'est engagée à rembourser les 5,10 euros au propriétaire des mollusques, a ajouté la porte-parole, qui a précisé que le voyageur
n'avait pas reçu d'amende.
Quiconque aurait cru à une blague, une très bonne blague ! Mais le 4 mai dernier, une contrôleuse de la SNCF n’avait pas du tout l’intention de rire. Les escargots n’avaient pas pris leur billet.
Ce jour-là, il est 19 h 40 quand Nicolas Bouchet, un Arlésien de 28 ans, embarque dans le train Avignon - Marne-la-Vallée. Il s’assoit sur la banquette d’un interwagon et dépose à ses pieds une boîte de « 20 cm sur 30 cm » comme il nous l’explique. « A l’intérieur, il y avait simplement une vingtaine d’escargots ! Le but était de les faire découvrir aux enfants de la classe de maternelle dont je suis l’instituteur », détaille-t-il.
Le voyage était, pour les mollusques et leur propriétaire, bien paisible jusqu’à la venue d’une contrôleuse. « Elle m’a logiquement dressé un PV parce que j’avais dû prendre le train précédent au mien pour des questions d’organisation, sur cela je n’ai rien à dire. Sauf qu’ensuite, elle m’a demandé ce qu’il y avait dans ma boîte. Je pensais qu’elle s’intéressait, comme beaucoup de passagers depuis le début de mon trajet, à ce que j’allais bien pouvoir en faire. Mais pas du tout. Elle m’a demandé si j’avais un billet pour les escargots ! J’ai bien sûr cru à une vanne, mais elle m’a ajouté un PV de 5,10 euros », se rappelle Nicolas, encore abasourdi.
Le week-end suivant, Nicolas redescend à Avignon avec la même boîte. Remplie des mêmes escargots mais cette fois… pas de PV. Alors quid de cette situation plus qu’insolite ?
Du côté de la SNCF, point de surprise à l’énoncé des faits. « Cette dame n’a pas fait de zèle. Tout animal vivant doit avoir un billet de transport, c’est la règle », assurait, sans sourciller, Mickaël Diradourian, attaché de presse Paca de la SNCF. « De plus, notre entreprise considère que le billet constitue une assurance au cas où le train aurait un accident et que les animaux viendraient à trouver la mort. »
Tout simplement poilant ! Dans ce cas-là, pour être réellement précis et respectueux des « règles » de la SNCF, chaque escargot aurait dû s’acquitter d’un titre de transport en bonne et due forme. Mais les explications ne s’arrêtent pas là ! « Suivant la nuisance de votre animal, les passagers voisins sont en droit de vous faire changer de place. Voire, cas très rare, de demander votre descente du train. »
Heureusement pour Nicolas, et même si sa « meute » d’escargots a bien failli avaler sa bave de travers en voyant la contrôleuse sortir sa souche de PV,
ses adorables mollusques se sont tenus à carreaux…
Edition France Soir du mercredi 4 juin 2008 n°19814 page 7
Les perles du BAC reviennent ! Bic réédite cinq films hilarants à savourer ci-dessous.
Regardez bien ces vidéos, c'est hallucinant. Dans la première vidéo trois GSM ou quatre téléphones portables dans la deuxième vidéo sont nécessaires pour cette
expérience hors du commun.... Je vous raconte pas l'état de notre cerveau à force d'abuser de ce gadget ! ;-(
Des dizaines de curieux se pressent à Londres devant une nouvelle oeuvre d'art contemporain: à l'entrée d'un "tunnel" qui les relierait à New York, ils font des
signes de la main, étonnés de pouvoir être vus à l'autre bout de l'Atlantique.
Répondant au nom de "téléctroscope", le "tunnel" émerge à Londres devant la mairie, à côté du fameux "Tower Bridge". Il sort de terre comme une sorte de longue vue gigantesque et se termine par
une vitrine qui permet de voir en temps réel -en fait via un lien vidéo- d'autres curieux installés sous le Brooklyn Bridge.